../..
Objets et Totems. Ainsi Thierry Diers
nomme et donc assigne. Que sont donc ces objets ? Que sont ces
totems ?
Lignes, traits, arcs de cercles ou
ellipses, contours ou leur absence, taches composent des formes aux étranges
géométries, sûres d’elles, parfois tremblantes.
Elémentaire topologie,
précise, d’une implacable innocence.
Thierry Diers invente un code pictural,
un langage où cohabitent langues et signes qui renvoient à l’intime du peintre.
Il n’y a rien à
reconnaître qui se laisse reconnaître dans une sorte de tranquille évidence.
Ici, comme ailleurs, la
vérité n’existe guère.
Il n’y a plus rien à
justifier quand la peinture a conquis sa propre justification.
Le peu qu’on en désire, Thierry Diers
le masque, le gomme et, pourtant, nous emmène ailleurs où le vent est si léger.
L’œil du peintre dirige
la main et la main est autonome.
../..
Extrait
« Alors cet univers sera l’infini »
Alain
Daill, Montesquiou sur l’Osse- 2010